A marée basse - Jim LYNCH
Roman
paru en 2005 chez les Editions des Deux Terres, A marée
basse est le premier roman de Jim LYNCH. Il sera réédité
aux éditions Gallmeister en 2018 sous le titre Les
Grandes Marées.
L’AUTEUR
Jim
Lynch est un journaliste américain né en 1961. Il a remporté
plusieurs prix de journalisme et a notamment vécu quatre ans à
Puget Sound, lieu où se déroule l’intrigue de A
marée basse.
Il est l’auteur de trois autres romans. L’auteur vit avec sa
famille à Olympia, dans la région de Washington, où il pratique la
voile.
LE
LIVRE
Miles
O’Malley, jeune adolescent de 13 ans, explore souvent la nuit la
baie de Puget Sound. Une nuit, il découvre échouée dans la
vase une créature marine rare. Par cette découverte, il devient une
vedette locale, la coqueluche des savants maritimes ainsi que des
mystiques de la région. Ce même été, il sera aussi assailli par
les mystères de la vie d’adulte, il devra empêcher le divorce de
ses parents, tenter de séduire son ancienne baby-sitter et s’occuper
de sa meilleure amie, d’un âge avancé.
LA
CHRONIQUE
A
marée basse constitue à la fois un roman initiatique et
une ode à la préservation des océans.
On
suit les pérégrinations du jeune Mils O’malley à travers la baie
de Puget Sound. Par le biais de ses découvertes maritimes, on
découvre un jeune homme cultivé et passionné par la mer. Tour à
tour considéré comme un messie ou un prédicateur, lui ne cherche
qu’à « grandir » et comprendre la vie d’adulte,
notamment avec Phelps un ami de son âge.
A
travers l’innocence du jeune héros, l’auteur nous délivre
un message fort, un message écologique qui nous permet de se rendre
compte de la petitesse de l’Homme face à la nature.
Je
ressors néanmoins un peu déçu de cette lecture, je n’y ai pas
trouvé ce goût de reviens-y et suis resté extérieur à
l’histoire.
EXTRAIT
« -
Alors, que devrions-nous faire, Miles O’Malley ? Joue le rôle
du professeur, nous serons tes élèves. (Le public adorait ça.) Que
voudrais-tu que l’on fasse ?
-
Que vous regardiez le plus possible. Rachel Carson a dit que la
plupart d’entre nous traversent la vie sans voir. Ça m’arrive
certains jours, mais à d’autres moments je vois un tas de choses.
Je pense que c’est plus facile de voir lorsqu’on est enfant. On
n’est jamais pressés d’aller quelque part et on n’a pas ces
longues listes de choses à faire, comme vous »
Lu
dans le cadre du Picabo River Book Club
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