Promenons-nous dans les bois - Bill Bryson
Publié en version
originale en 1997, Promenons-nous dans les
bois est un récit de voyage aussi drôle que documenté menant le lecteur au cœur
d’une randonnée qui sera loin d’être de tout repos.
L’AUTEUR

Bill Bryson a encore
écrit d’autres récits de voyage, dont celui qui fait l’objet de cette
chronique, et des ouvrages de vulgarisation scientifique.
LE LIVRE

LA CHRONIQUE
En partant,
littérairement, sur les pistes avec Bill Bryson et Stephen Katz, je ne m’attendais
pas à rire autant car oui, le récit de voyage en tant que tel n’est pas
purement descriptif et l’auteur rapporte au discours direct certaines conversations
qu’il a pues avoir avec son compagnon de voyage ou avec les personnes ayant
croisé leur chemin.
C’est drôle, incisif :
autant de matériel de randonnée est-il vraiment nécessaire ? ; quelles
bêtes vont-ils rencontrer ? et les humains dans tout ça ? comment se
réhabituer après plusieurs jours à marcher des dizaines de kilomètres à une vie
américaine où tout est fait pour les voitures ? Toutes ces interrogations
se retrouvent dans le texte et Bill Bryson livre des anecdotes désopilantes y
répondant.
Mais le récit n’est pas
seulement le rapport linéaire des « aventures » des deux héros. En
effet, Bill Bryson enrichit son texte avec de nombreuses informations sur la
création du sentier, sur des faits divers qui ont eu pour théâtre l’Appalachian
Trail, sur l’économie de cette partie des Etats-Unis, sur la diversité de la
faune et de la flore, qui se réduit pourtant année après année comme peau de
chagrin.
Ce ne sont pas non plus
des considérations politiques mais seulement un constat sur ces changements
environnementaux.
Néanmoins, toutes ces
informations m’ont parfois perdue et si je les lisais avec une volonté d’en
apprendre davantage au début de ma lecture, vers le dernier tiers du récit j’ai
plusieurs fois sauté des pages pour retourner plus rapidement sur le sentier
avec Bill et Stephen.
Promenons-nous dans les bois était ma première
lecture de l’auteur, il ne fait aucun doute que je lirai d’autres de ses récits
de voyage pour renouer avec cet humour et ce regard critique qu’il a sur les
Etats-Unis.
L’EXTRAIT
« En vingt minutes passées sur le sentier des Appalaches,
Katz et moi marchions davantage qu'un Américain moyen en une semaine. 93 pour
cent des déplacements en Amérique, quels qu'en soient l'ampleur et le but, sont
réalisés en voiture. C'est ridicule. » Editions Payot,
Coll. Petite Bibliothèque Payot, p. 183.
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