Landfall - Ellen Urbani
L’ouragan Katrina est l’un
des six ouragans les plus forts jamais enregistrés. Landfall est le premier livre que j’ai lu ayant pour arrière-plan cette
catastrophe naturelle. Il est paru en 2016 aux éditions Gallmeister et traduit
par Juliane Nivelt.
L’AUTEUR
Ellen Urbani a fait
partie des Peace Corps au Guatemala de 1991 à 1993, avant de
rentrer aux États-Unis finir ses études de thérapie par l’art. Spécialisée dans
les traumatismes liés à la survie, elle a travaillé pour le département de la
santé sur les répercussions émotionnelles dues à la maladie et aux
catastrophes. Landfall est son
premier roman.
LE LIVRE
Un matin de septembre
2005, Rose, à peine âgée de dix-huit ans, s’apprête à rejoindre La
Nouvelle-Orléans avec sa mère. Les deux femmes vont porter secours aux
sinistrés de l’ouragan Katrina. Mais sur la route, leur voiture quitte la
chaussée et percute une jeune fille. Cette inconnue, morte dans
l’accident, seule et sans le moindre papier d’identité, ne tarde pas à
obséder la rescapée. D’autant que dans sa poche on retrouve une page
d'annuaire avec les coordonnées de la famille de Rose. Celle-ci n’a alors
d’autre choix que de retracer pas à pas le parcours de la
victime, à travers une ville en ruine après le passage de
l’ouragan.
LA CHRONIQUE
Alors même que le thème du
roman m’intéressait particulièrement, une jeune femme cherchant à reconstituer
la vie de la personne décédée sous les roues de la voiture que sa mère
conduisait, je n’ai pas du tout accroché à l’histoire.
Malgré un semblant de
suspense qui nous tient du bout des doigts, j’ai peiné à finir le livre. Rien ne
me donnait envie d’y retourner. L’alternance des chapitres entre la quête de
Rose et les flash-backs sur la vie avant l’accident de la jeune fille décédée m’a
très vite lassée. Je n’avais que faire de suivre le deuil de Rose, le personnage
étant si peu attachant.
Seuls les chapitres sur
la victime m’ont plu car l’autrice nous place au plus près de l’ouragan Katrina
et de ses conséquences dévastatrices. On y est complètement immergé et je revoyais
les images de destruction telles qu’elles défilaient à la télévision.
En dehors de ces
chapitres, je me suis ennuyée, je sautais certains passages pour arriver plus
rapidement à ceux qui me plaisaient davantage. Le style n’y étant pour rien, au
contraire, la traduction est très belle et poétique.
Malheureusement, j’ai refermé
le livre ravie de pouvoir passer à autre chose… La fin ne rattrapant pas le
reste. Fin qui d’ailleurs reste pour moi l’happy end le plus naïf et incroyable
du monde.
Landfall est un roman que j'aurais adoré aimer et dévorer. N'ayant lu jusqu'à présent que des avis positifs, je reste néamoins persuadée qu'il vous plaire plus qu'à moi !
LES EXTRAITS
« Telle une feuille entraînée par un tourbillon dans des
eaux par ailleurs calmes, sa vie consistait en une errance perpétuelle et sans
but. »
« Ce que Gertrude présentait comme un legs
d'indépendance, Rose le recevait comme un héritage de solitude. »
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