Même pas mort – Jean Philippe JAWORSKI
Roman
paru en 2013 aux éditions Les Moutons électriques, Même pas
mort est le deuxième roman de Jean Philippe Jaworski. Il reçut le
premier Prix Imaginales du roman francophone de l’année 2014 ainsi que Le prix
Planète SF des blogueurs 2014.
L’AUTEUR

LE LIVRE
Je m’appelle Bellovèse, fils de Sacrovèse, fils de Belinos. Pendant la Guerre des Sangliers, mon oncle Ambigat a tué mon père. Entre beaux-frères, ce sont des choses qui arrivent. Surtout quand il s’agit de rois de tribus rivales… Ma mère, mon frère et moi, nous avons été exilés au fond du royaume biturige. Parce que nous étions de son sang, parce qu’il n’est guère glorieux de tuer des enfants, Ambigat nous a épargnés.
Là-dessus, le temps a suivi son cours. Nous avons grandi. Alors mon oncle s’est souvenu de nous. Il a voulu régler ce vieux problème : mon frère et moi, il nous a envoyés guerroyer contre les Ambrones. Il misait sur notre témérité et notre inexpérience, ainsi que sur la vaillance des Ambrones. Il avait raison : dès le début des combats, nous nous sommes jetés au milieu du péril. Comme prévu, je suis tombé dans un fourré de lances. Mais il est arrivé un accident. Je ne suis pas mort.
LA
CHRONIQUE
Même
pas mort constitue le premier tome d’une nouvelle
trilogie de Jean–Philippe JAWORSKI. Comme tout premier tome d’une série de
fantasy, il pose les bases d’un univers.
Au
début, on se retrouve perdu dans ce monde celte. Beaucoup de peuples, de
traditions et de personnages nous sont introduits.
Passé
cette « introduction » un peu compliquée, l’entrée dans le roman
s’est pleinement faite. Et quel plaisir cela fut !
On
suit Bellovèse, jeune guerrier devant faire ses preuves. La première partie du
roman constitue le récit de ses exploits récents tandis que durant la deuxième
moitié l’action est parsemée de flashback. Ces retours en arrière permettent de
mieux connaître le personnage ainsi que la mythologie de cet univers.
La
lecture de ce roman fut une première expérience de cet auteur, que l’on m’a
plusieurs fois fortement recommandé. La suite est dans ma PAL et devrait être
lu bientôt. Janua Vera ainsi que Gagner la guerre devraient
être lus dans la foulée, je les emprunterai à Maureen.
L'EXTRAIT
« Il
y a des âmes que la guerre effraie. Certains la fuient, d’autres n’y vont qu’à
reculons, contraints par l’honneur ou les circonstances. Segillos et moi, nous
avons tout de suite humé son parfum d’ivresse. Elle possède un parfum de
liberté : elle t’enlève tout ce qui t’entrave, comme la sécurité, l’amour
des petites gens ou l’autorité d’une mère »
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