L'Anti-Magicien tome 2 L'ombre au noir- Sébastien de CASTELL

En juin 2018, j’ai eu la chance de lire le tome 1 de la saga L’anti-magicien, une série dont j’attendais la traduction en français de pied ferme. Commandé en librairie quelques jours avant sa sortie, je me suis donc empressé de le lire.

Attetion si vous n’avez pas lu le premier tome, cette chronique contient des SPOILERS. Voici le lien de l’article concernant le premiertome : 

L’AUTEUR

Sébastien de Castell est un écrivain canadien de Fantasy. Archéologue de formation, ce fut lors de sa première fouille qu’il se rendit compte qu’il détestait cela. Par la suite, il se consacra à une carrière de musicien, de chorégraphe de combat, de professeur et d’écrivain. Il est aussi l’auteur de la saga Les Manteaux de Gloire, édité par la maison d’édition Bragelonne.

LE LIVRE

Kellen a fui son clan et partout où il passe les problèmes et les ennemis apparaissent. Traqué par les siens, sa tête est mise à prix. Accompagné par Furia l’argosi et Rakis le chacureuil, ils sont à la recherche du mal qui ronge Kellen : l’ombre au noir. Une étrange épidémie de ce mal ronge les Sept Sables, et nos héros vont essayer de découvrir la source de ce mal.

LA CHRONIQUE

Repartir avec Kellen, Furia et Rakis pour une nouvelle aventure ? Mais oui, je veux. Ce tome 2 nous plonge donc dans le désert des Sept sables en bonne compagnie.

La grande force de ce roman, comme le premier, se trouve dans l'humour présent au fil des pages. Qu’est ce que j’ai pu rire en lisant ce bouquin, notamment lors des interventions de Rakis que seul Kellen comprend, je ne vous dis pas les quiproquos !

Un autre point majeur de ce livre se situe dans le rythme, j’ai été amené de rebondissements en rebondissements sans pour autant n’être que dans l’action, l’auteur ayant habilement distillé les scènes d’action.

A travers cette suite, on nous en dévoile un peu plus à nous lecteurs quant au contexte géopolitique de l’univers, et ça lève une partie du voile de cet univers.

Une fois de plus, notre héros est toujours autant un anti-héros, dans le sens où il n’acquiert pas de pouvoirs démentiels et n’est toujours pas une sorte d’élu prêt à changer le monde. Il ne peut compter que sur lui, sa débrouillardise ainsi que ses compagnons pour se sortir des coups durs. C’était ce qui donnait au premier roman un côté « rafraîchissant », dans une littérature de fantasy. Kellen explore et cherche encore sa voie et devient malgré lui une sorte de «héros ».

Je recommande grandement ce livre ainsi que le premier tome, et comment vous dire qu’il me tarde avril 2019 pour lire le troisième tome.