Le bazar des mauvais rêves - Stephen King
Les
nouvelles constituent pour moi des petites friandises que l’on peut croquer une par une, ou bien s’enfiler tout le paquet d'un coup. Alors que dire de celles du maître de l’horreur, le roi e
l’épouvante, le bien nommé Stephen King.
L’AUTEUR
Stephen
King est né en septembre 1947 dans le Maine (état des Etats-Unis
souvent placé au centre de ses récits). Il est l’auteur de plus
de cinquante romans et de plus de 200 nouvelles. Maître de
l’horreur, beaucoup de ses écrits font partie de ce genre même s'il a pu s’illustrer dans bien d’autres genres comme le roman
policier ou la fantasy. Il est le lauréat de nombreux prix :
treize fois le prix Bram Stoker, cinq fois le prix Locus, sept fois
le prix British Fantasy. Il est aussi scénariste de films et séries
ainsi que réalisateur.
LE LIVRE
21
nouvelles se succèdent avec, précédent chacune, une introduction
de la part de l’auteur sur ce qui a pu l’inspirer pour leur
création. Dans une, un vieux pasteur pose un dilemme moral à son
infirmière, dans une autre un journaliste induit la mort des gens
dont il écrit la nécrologie, dans une autre deux familles se
livrent un duel de feux d’artifices, un homme est hanté par un
« sale gosse ».
LA
CHRONIQUE
Stephen
King nous livre ici ces « mauvais rêves » que l’on
peut trouver en fouillant dans son « bazar », ici un
recueil. Par le titre de cette anthologie, il fait une référence à
son roman Bazaar, malin cet
auteur non ?
Livrées
par une écriture concise, ces récits s’alternent donc habilement.
Le concept d’expliquer au lecteur comment la nouvelle a pu lui
venir à l’esprit est plutôt sympa. L’auteur
nous immerge dans son processus créatif et nous permet de voir le
cheminement qui a pu être fait pour en arriver là.
Ces
nouvelles couvrent plusieurs genres tels que le fantastique, le
thriller
et sont toutes réussies. Malgré cela, il se trouve que j’en
trouve certaines mieux que d’autres mais cela n’est que mon avis.
J’ai trouvé Nécro passionnante ; deux autres nouvelles m’ont laissé sur les fesses
avec leur chute ainsi je tairai les titres pour ne pas trop en dire.
J’ai aussi particulièrement apprécié Sale gosse qui
correspond bien à mes yeux à du King
et Le tonnerre en
été est particulièrement
réussie et fortement mélancolique, une belle nouvelle pour clôturer
le recueil (même si ce n’est que l’avant dernière).
Je
recommande fortement cette lecture ou plutôt ces lectures. Après,
je ne suis pas très objectif, ayant dévoré les autres recueils
de l’auteur et étant friand de ses œuvres. Je vous laisse découvrir
donc ça de vous même.
Ps :
Cette chronique aurait dû être publiée pour le 31 octobre,
Halloween oblige, mais une ou plusieurs autres chroniques sortiront
ce soir là !
Commentaires
Enregistrer un commentaire