Par le vent pleuré - Ron Rash

Si Léa, du Picabo River Book Club, n’avait pas proposé le roman Par le vent pleuréde Ron Rash en lecture commune pour le mois de novembre, je n’aurais pas découvert cet auteur tout de suite. Je suis très heureuse d’avoir participé à cet évènement « poche du mois ». 

L’AUTEUR

Ron Rash est un auteur américain de romans policiers né en 1953. Il a écrit de nombreux recueils de nouvelles, poèmes et romans. Parmi eux, Serena qui a été adapté au cinéma par Susanne Bier. Par le vent pleuré est son dernier roman publié, sorti en 2016 pour la version originale.

LE LIVRE

Bill et Eugene sont deux frères qui vivent sous la coupe d’un grand-père strict et sans cœur. Alors quand ils croisent Ligeia, une jeune fille venant de Floride et quelque peu hippie, cela leur ouvre un nouveau champ des possibles. Des décennies plus tard, les restes de Ligeia sont retrouvés. Eugene, que la vie n’a pas épargné, se décide alors à revivre cet été et à rechercher ce qu’il s’est passé.

LA CHRONIQUE

Court roman d’à peine plus de deux cents pages, Par le vent pleurém’a ouvert la porte de l’œuvre de Ron Rash. Court mais intense en rebondissements, le roman alterne deux époques : l’été 1969 durant lequel Eugene et Bill firent la rencontre de Ligeia et une quarantaine d’année plus tard, lors de la découverte du corps de Ligeia, que l’on pensait jusqu’ici disparue.

Eugene cherche alors à comprendre ce qu’il est arrivé à son premier amour et se retourne contre son frère, qui semble lui cacher bien des choses. 

Mais est-ce le seul ? Ligeia est-elle seulement cette jeune hippie qui apprécie la défonce ? Eugene et Bille auront-ils assez de volonté pour ne pas se laisser embarquer dans ses histoires ?

Je ressors de cette lecture assez satisfaite de ce qu’elle m’a apporté. J’attendais un roman noir sympathique et c’est ce qu’elle est. Parfois un peu simple et prévisible, cela ne m’a pas empêché d’apprécier les quelques heures passées à découvrir la vérité sur cet été. 

Je relirai assurément du Ron Rash, merci Léa pour la découverte !

L’EXTRAIT

« - C'est tout ?
- Et donne-moi une fin heureuse, a ajouté Ligeia, dont le sourire s'est évanoui, parce que dans la vraie vie ça ne risque pas d'arriver. »