Bull Mountain - Brian Panowich
Deuxième lecture que j’effectue dans le cadre du Poche du Mois, club de lecture organisé par Léa du Picabo River Book Club, Bull Moutainde Brian Panowich publié chez Actes Sud dans la collection Babel était le livre du mois. Comme Clément l’avait dans sa PAL, c’était l’occasion pour moi de participer à cette lecture commune.
L’AUTEUR
Brian Panowich est un écrivain américain dont Bull Moutainest le premier roman. Avec ce roman, il gagne le prix international des écrivains de thriller 2016 pour le meilleur premier roman et le prix Pat Conroy pour le meilleur roman policier.
LE LIVRE
Bull Mountain est un territoire qui appartient à la famille Burroughs depuis des générations, marqué par le sang, le pouvoir et la délinquance. Alors quand s’invite la vengeance, cela donne un cocktail bien particulier !
La dernière génération est éclatée : les derniers frères survivants sont respectivement trafiquant de drogue et shérif. Pas de quoi s’aimer d’un amour fraternel.
Alors quand l’empire des Burroughs est menacé par les fédéraux, Clayton, le shérif, se décide à aller retrouver son frère pour essayer de lui faire entendre raison. A moins que tout cela ne soit qu’une vaste manipulation…
LA CHRONIQUE
Si le début du roman m’a tout de suite happé, la deuxième moitié m’a laissé un léger goût de déception. Il faut dire que je partais déjà du mauvais pied : avec le titre et la couverture je m’attendais à une histoire de cow-boys du début du XXème siècle. Or, dès le deuxième chapitre, nous voilà en compagnie de Clayton, le dernier né du clan Burroughs, shérif bien ancré dans le XXIème siècle. J’ai donc vite déchanté, ça m’apprendra à ne pas lire les quatrièmes de couvertures !
Après cette mini-déception, je suis repartie à la conquête de Bull Mountain et ses histoires de drogues, d’héritage familial et de canard boiteux. Pour résumer ce livre, on pourrait simplement dire que qui sème la violence, récolte la violence, et ce qu’importe les générations.
Les thèmes principaux restent classiques : le trio trafic de drogues, violence et vengeance ne révolutionne pas le genre. Là où le roman est bien plus intéressant c’est dans ses personnages, tous bien écrits, quelles que soit les générations. Mais, parce qu’il y a un mais, pourquoi les femmes ne sont-elles pas plus présentes ?! J’aurais davantage apprécié ce livre si Marion et Kate, les deux personnages féminins du roman, avaient été plus mis en avant. A côté d’elles, la dernière génération fait bien pale figure.
Au vu des articles, tous plus élogieux que le mien, des autres membres du Picabo River Book Club, je suis un peu triste d’être passée à côté de cette histoire qui ne m’a pas plus marqué que ça.
Cependant, merci Léa pour la découverte, qui sait je lirai peut-être la suite si Kate devient l’héroïne principale, après tout, c’est une Burroughs…
Je me demandais, aussi, pourquoi je voyais autant passer ce roman paru il y a déjà quelque temps. Ça explique tout!
RépondreSupprimerBen mon article aussi n'était pas très élogieux! J'ai trouvé les derniers chapitres expéditifs et la fin tirée par les cheveux. De fait, les personnages féminins manquent de présence. J'aurais aimé en apprendre plus sur Annette et sur Kate. Dommage...
Marion? Je ne me souviens plus d'elle. C'était qui, déjà?
Je ne savais pas que tu l’avais lu ! Me voilà rassurée de savoir que je ne suis pas la seule à avoir tiqué
RépondreSupprimerMarion est la prostituée aussi connue sous le nom « Angel », défigurée par le père de Clayton et ses frères