Presidio - Randy Kennedy



Découvrir le premier roman d’un auteur s’apparente toujours à saut dans le vide vers l’inconnu. Allons-nous rencontrer une nouvelle plume qui s’inscrira durablement dans le paysage littéraire ? C’est pourquoi, lorsque le roman a été proposé par les éditions Delcourt sur le Picabo River Book Club, je me suis empressée de participer, ravie de rencontrer Randy Kennedy qui propose avec son premier roman Presidio une plongée au cœur du Texas des années 70. 

L’AUTEUR

Randy Kennedy a grandi au Texas avant de s’installer à New York. Il a été chroniqueur au New York Times avant de devenir directeur des projets éditoriaux de la galerie d’art Hauser & Wirth où il travaille encore aujourd’hui. 

LE LIVRE

Troy Falconer a quitté sa ville natale pour parcourir les États-Unis au volant des voitures qu’il trouve et vole au gré de ses arrêts dans les motels. Après avoir renoué avec son frère suite à une histoire d’héritage volé, les voilà qui s’embarquent pour retrouver la voleuse dans un road-trip au travers du Texas. 
Mais, après être tombés en panne, les deux frères se retrouvent à devoir voler la première voiture qu’ils ont sous les yeux. Sans vérifier qu’elle est bien vide de tout occupant… 

LA CHRONIQUE

Alternant entre passages écrits à la troisième personne et extraits du journal de Troy, Presidio offre une plongée au cœur dans l’immensité du Texas des années 70. 
Les premiers permettent de suivre les pérégrinations des deux frères et les conséquences de leur rencontre avec Martha, une jeune mennonite, passagère involontaire, cachée à l’arrière d’une voiture dérobée. On suit également le quotidien de Martha dans sa communauté mennonite (dont je ne connaissais jusque-là rien du tout). 
Quant aux extraits du journal de Troy, ils nous offrent des flashbacks sur son enfance et des récits sur certaines de ses rencontres, anecdotiques ou marquantes, lors de son perpétuel voyage

La première partie du roman, jusqu’à la découverte de Martha, m’a paru assez longue ; la quatrième de couverture m’avait laissé envisager une confrontation plus rapide. Mais une fois ce passage arrivé, les évènements s’enchainent et le lecteur est happé.

Finalement, le but qui animait les retrouvailles des deux frères passe en second plan. Parce que tout ne se passe pas comme prévu dans la vie. Et Troy, qui ne voulait pas posséder quoi que soit, se retrouve avec une enfant sur les bras. 

Presidio est un agréable premier roman qui se lit quasiment d’une traite. J’ai hâte de lire un autre roman de l’auteur et de découvrir, pourquoi pas après son Texas natal, une intrigue se déroulant cette fois dans le monde de l’art moderne, monde dans lequel il évolue aujourd’hui.

Merci aux éditions Delcourt et à Léa du Picabo River Book Club pour la découverte !

Commentaires

  1. Encore un bon avis sur ce premier roman. Je vais m'y pencher de plus près...

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