Neuf contes - Margaret Atwood


A part des nouvelles de Maupassant et le fabuleux recueil de nouvelles Débutants de Raymond Carver, je n’ai pas beaucoup lu ce genre littéraire. Le challenge Mai en nouvelles m’a incité à en lire n’en serait-ce qu’un seul (pour dire d’avoir au moins participé…)
J’ai jeté mon dévolu sur Neuf contes de Margaret Atwood qui me faisait drôlement envie. Mais moi qui m’attendais à des contes fantastiques, j’ai quelque peu déchanté…

L’AUTRICE

Margaret Atwood est une écrivaine canadienne prolifique et surtout connue pour son roman de science-fiction La Servante Écarlate publié en 1985. En 2000, elle remporte le Booker Prize pour Le Tueur Aveugle. Elle est également l’autrice de poésies, de nouvelles et d’essais. 

LA CHRONIQUE

On retrouve dans ce recueil neuf nouvelles ayant quasiment toutes pour trame la vieillesse. 

Si les trois premières m’ont vraiment plu (AlphinlandRevenante et La Dame en noir), le reste du recueil (à l’exception de Matelas de Pierre) m’a beaucoup moins marqué.

Les trois premières nouvelles se rattachent les unes aux autres et connaissent plus au moins les mêmes personnages qui, après s’être connus dans leur jeunesse, se retrouvent à l’occasion de la mort de l’un d’eux. Le temps a laissé ses traces sur les protagonistes et le thème de la vieillesse est abordé de plusieurs manières sans jamais tomber dans le pathos. 

Matelas de pierre est un court récit qui a pour héroïne une femme qui va se venger d’un homme qui lui a gâché sa vie. J’ai beaucoup aimé celle-ci, Verna est une femme prête à tout, marquée à vie par ce qui lui est arrivé plus jeune. 

J’ai trouvé que certaines nouvelles n’avaient pas grand-chose à voir avec le reste. Lusus naturae et Le marié lyophilisé n’étaient pas vraiment à leur place dans ce recueil, même si la première est celle qui se rapproche peut-être le plus de l’idée que je me faisais du contenu du livre avant de le commencer. 

Bref, je voulais du conte gothique tel que la quatrième de couverture le prétend et je n’ai pas eu ce que je recherchais. Si la qualité littéraire est indéniable, la déception de ne pas avoir eu ce que je voulais a malheureusement pris le dessus. 


Commentaires

  1. oui parfois les 4ème de couverture sont trompeuses ! il m'arrive d'avoir envie de tout reprendre.. heureusement ATWOOD écrit bien

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