Auteur phare des éditions Gallmeister, Benjamin
Whitmer, ou du moins ses œuvres, m’était inconnu. Evasion
me tentait particulièrement à sa sortie et il faudrait que je l’emprunte à
Maureen qui l’avait particulièrement aimé. Avec Les dynamiteurs, je me plonge donc dans l’univers de cet auteur.
LE LIVRE
En 1895, deux
orphelins, Sam et Cora, veillent sur une bande d’enfants abandonnés dans une
usine désaffectée de Denver. Souvent assaillie par les sans abris des
alentours, ils doivent défendre férocement leur foyer. Au cours d’une attaque,
les enfants sont aidés par un colosse défiguré. Muet, il ne peut communiquer
que par des mots griffonnés, que seul Sam comprend, le seul orphelin sachant
lire. Ainsi, le jeune homme sera aspiré dans le monde des adultes, univers qui
l’attire e le repousse à la fois.
L’AUTEUR
Benjamin Whitmer
est né en 1972. Il a publié des récits dans divers magazines et anthologies
avant que ne soit publié son premier roman, "Pike", en 2010.
En 2015, il sort "Cry father", puis, en 2018, "Évasion" et enfin "Les dynamiteurs" en 2020. Il vit aujourd'hui avec sa famille dans
le Colorado.
LA CHRONIQUE
Les dynamiteurs est donc le
premier roman de Benjamin Whitmer que je lis. Et quel roman ! J’ai
maintenant envie de lire ses autres ouvrages parus en français.
Ce roman nous
amène parcourir les rues de Denver aux côtés de Sam, un jeune orphelin. Une
description détaillée de cette ville nous montre sa brutalité et son caractère
impitoyable. A la lecture, on découvre ses rues et ses quartiers tels que les
Bottoms ainsi que leurs occupants. Les descriptions de l’auteur renforcent ce
côté pauvre de la ville ainsi que la violence qui y règne.
Les personnages principaux,
Sam et Cora, mettent en avant l’enfance ainsi que le passage à l’âge adulte. On
assiste aux dilemmes auxquels ils vont devoir faire face. Sam abhorre les
adultes qu’il surnomme « Crâne de
nœuds », mais pour aider ses amis il devra s’approcher de leur monde.
Un des thèmes
centraux de cet ouvrage est donc le passage de l’enfance à l’âge adulte.
Le style
d’écriture de l’auteur nous fait ressentir le poids de la vie des habitants de
ce Denver empli de violences. Une certaine fatalité est présente au cœur de ce
roman, comme si une épée de Damoclès était suspendue au dessus de nos héros. Un
happy end n’est pas forcément attendu.
Merci aux
éditions Gallmeister et au Picabo River Book Club de m'avoir permis de découvrir ce titre !
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